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Un gun sur la tempe
Vivre sous la détente
Les mains dans les airs Ça crie à tue-tête
J’acquiesce à la requête
Leur remets mon maigre butin
Une mince pile de vingt
Essuyez-vous avec mon drapeau blanc
Hold-up à la Coop
Le voleur a pris la porte
Je fixe le tiroir-caisse
Je fus dans la mire
J’ai passé près de devenir
La une dans la gazette
Pas vite, vite sur la gâchette
Je ferme la shop, mais la balle est dans mon camp
J’me ferme la yeule pour une poignée d’trente sous
Moi qui mène une vie avec des balles à blanc
J’ai eu un bon coup d’semonce
Pis la balle est dans mon camp
Sur le chemin du retour
J’ai pris un long détour
J’me paye un grand bol d’air frais
J’ai vu l’film de ma vie
J’ai failli mourir d’ennui
C’est pire qu’un film français
Je suis à des lunes d’un Chuck Norris
Je manque de kick mais la balle est dans mon camp
Refrain
J’me ferme la yeule pour une poignée d’trente sous
Grand temps que j’entre dans le tas
à grand coup de pied dans porte
Non mais
Yé grand temps que ça pête, pis la balle est dans mon camp
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2. |
Le grand cardiaque
04:59
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Il chante
Un véritable rossignol
Son meilleur chum à la console
Sonne fort comme un frein Jacob
Rêve et s’imagine
Sur les planches d’un théâtre
Suivre les pas d’Maria Callas
Concert au Carnegie Hall
Il mange et digère
Un p’tit poulet à chaque concert
Prend des forces, mais ne prend pas d’chance
Son registre est plus grand que sa panse
Et s’il pète au frette, ce sera haut en couleur
Un opéra au rythme d’un pacemaker
Car il pousse sa luck chaque fois qu’il pousse une note
C’est un grand ténor d'la shape d’un coffre-fort
Tourne en vinyle
Rêve du disque au laser
Être au sommet des palmarès
Au top du hit-parade
Aime son public
Et Claudio Monteverdi
Son public l’aime bien aussi
Le nouveau Pavarotti
Et la puissance de sa voix
Causerait des éclats de portes patio
La puissance de sa voix
Mettrait K.O. les tourtereaux
Car il brise le cœur des femmes
Bouche ses artères
Prend le pouls de la gloire
Chaque fois qu’il fait un concert
Refrain
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3. |
En résidence, entre nous
03:25
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J’ai la langue épaisse
Comme un portefeuille
La bouffe du centre d’accueil est une véritable torture
C’est un supplice de la goutte
Le temps file
Le temps s’étire
Demain le jour du bain
Enfin je serai dans l’eau chaude
Me fondre dans ma bulle
Venez me chercher quelqu’un
On passera par le garage
Venez me jaser, au pire
Je servirai les paparmanes
J’ai mon tapis rouge
Roulé dans le garde-robe
Une visite vaut de l’or
Mais le gisement est bien rare
Je n’ai plus de bijoux de famille
Je m’en va me sortir d’ici
Pareil à Houdini
Passer à travers le mur
Faire disparaître ma marchette
Courir jusqu’à péter au frette
Une rivière d’ennui passe au travers ma cour
J’ai la corde au cou, la gueule pleine de manger mou
Refrain
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4. |
Bonheur d'un p'tit vieux
02:06
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J’ai jamais trusté la ville
Et de loin préféré les sentiers
Marcher dans les feuilles l’automne
Ça rien à voir, rien à voir
Avec le fait que moi dans l’traffic
La moindre lumière rouge me fourre
Non j’veux rien savoir des gros salaires
Tant qu’à moi l’bonheur réside dans les desserts
Manque rien qu’un Goglu pour être heureux
C’est pas parce que j’reste dans un rang pas de nom
Pis que j’ai mis une grosse croix sur l’câble
Que j’fête moins Noël
La crèche vivante est dans mon garage
J’veux rien savoir des hôpitaux
Tant qu’à moi l’meilleur remède
C’est de boire de l’eau
Quatre litres d’eau derrière la cravate
J’ai toujours bien dormi la nuit
J’ai de belles selles et de l’appétit
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5. |
Les derniers miles
02:27
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Pour être honnête avec le reste
J’irai mettre mon drapeau en berne
La nouvelle nous fesse
Pépère ne passe pas le road test
Autrefois beau comme un pick up
Asteure une chaise roulante le porte
Maintenant on prend l’temps qui nous reste
Pas l’temps de vivre sur la renverse
La route fut bonne, mais Pépère perd son huile
La route fut peut-être un brin trop courte,
mais c’est la vie.
On fait de notre mieux autant faire se peut
Garder les mains sur le steering
Les derniers temps sont raboteux
L’ennemi a une bonne puissance de feu
En cours de route on en perd des bouttes
Un trou d’mémoire, un oeil en moins
Et on vieillit sur les quatre flashers
Le Bon Dieu a les deux mains sur les breakers
Refrain
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6. |
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7. |
Blind Barrett
01:17
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8. |
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Il fait un froid d’canard
Février demeure le mois l’plus tough
Et Dame Nature pousse sa luck
Voilà que les plus braves
Déblaient la glace et mettent la table
Le hockey est à la carte
Certains disent qu’un prodige serait au vestiaire
Un bulbe de tulipe enfouit sous un gros pied de terre
Un genre de Guy Lafleur évoluant pour St-Prosper
Mais il ne patine pas, il joue en snick
Lorsqu’on le regarde de l’extérieur
L’athlète semble venir d’ailleurs
D’un long voyage en porte-conteneurs
Mais c’est des ouï-dires
Y’a son passeport, y’a sa paperasse
Et y’a le CH tatoué sur le coeur
Oui y’a le CH tatoué sur son chest
Certains l’disent bien chummy avec Crosby
Il met la marde dans la fan
Chaque fois qu’il se pointe la face sur la glace
Oui, c’est une machine
Y’aurait pu jouer pour la grande ligue
Mais il ne patine pas, il joue en snick
Non il ne patine pas, il joue en snick
Mais au tiers de la partie
Le Zamboni devient l’oeil d’un ouragan
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9. |
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Pinne Floye (Part 1)
En bas d’laine dans l’gazebo
Tout est au ralenti
Ma liqueur est de tout repos
Ma job a fait d’moi un martyre
En cette belle nuit d’août
Le ciel est beau, pas un nuage
Pas personne dans les entourages
Y’a pas un chat, pas un minou
Je crois que seul un matamore
Pourrait briser ma quiétude
Peut-être qu’une gang de motards
Pourrait casser mon focus
Une gang d’hooligans
Pourrait mettre de l’eau dans l’punch
Ha oui je mords dans la vie
Peu d’chance qu’il y ait un ver dans ma pomme
Comme au passage d’un grand paquebot
Un gros bruit sourd secoue l’patio
Au loin j’entends les jappements
Un bruit de poubelle qui vole au vent
Coup d’oeil rapide vers le Nord
J’y vois une surprise de taille
Des perles brillent dans mon ciel
C’est le plus beau des jewels
Un chapelet de couleur brille et apaise ma quiétude
Une maudite grosse lumière fait sur moi son focus
J’ai peine à croire ce que je vois
Serais-je tombé dans le punch
Une autre civilisation semble vouloir m’chanter la pomme
Pinne Floye (Part 2)
J’ai une soucoupe volante au dessus d’ma remise
C’est comme un show d’Pink Floyd
Un beau concert surprise
L’euphorie me pogne, il n’y a aucune crainte
J’me sens comme quand j’étais au stade en 95
Il me manque seulement un grand cochon volant
Heureux témoin d’une visite rare
J’leur fait de beaux grands signes
Parkez vous dans le hangar
Ce que j’ai vu demeure le plus beau show de ma vie
J’avais ma passe dans l’cou
J’étais assis dans les coulisses
Heureux comme un pape
Je vais bien en coulisse
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10. |
El tres cuatro
02:36
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11. |
Toute ou rien pentoute
02:44
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À cheval et au gros galop
Rue dans les brancards
Pogne le mors aux dents
Comme la gratte fait bon ménage
Arrache les boîtes aux lettres, repousse les clôtures
Comme un train à grosse vapeur
Je tire mes wagons
Défonce le mur du son
Troc le deux temps pour un 4x4
Prend de vitesse les plus beaux Cadillacs
En contrôle sur les chapeaux de roues
Rentrer Gros-Jean comme devant
Point sur le I barre sur le T
Refuse d’être né pour un petit pain
Prend l’beurre, l’argent du beurre
Les miches d’la boulangère
Prend exemple sur Terry Fox
Refrain
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12. |
Le saut de l'ange
04:16
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Le saut de l'ange
Mon panel est prêt
Y’a du monde dans les estrades
J’leur prépare ma cascade
Le panel est prêt
Chu pas mal sûr de ma shot
Chu t’en symbiose avec mon truck
Le panel est blanc
Mon Grand Canyon est prêt
J’ai monté ma grande rampe
Faire jumper l’caravane
Le Canyon est prêt
C’t’un plan d’nègre en couleur
Sur des chevaux vapeur
Le panel est blanc
M’a défoncer l’Guinness
À grands coups de boîte à caresses
J’ai serré la main du diable
Payé ma dîme au curé
M’a mettre ma main au feu
Une poignée de poudre aux yeux
Une explosion d’propane
Y’a des flammes sur la porte de ma van
C’est le temps ou jamais
De prendre mon gaz égal
D’écraser la pédale
Le temps ou jamais
De prendre le taureau par les cornes
Mon courage à deux mains
Le temps ou jamais
Refrain
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